top of page
CSUO 2024 sera une conférence extraordinaire ! Découvrez nos orateurs principaux ci-dessous
Gagnants de l'Elevator Pitch de l'UOHS 2020
PRIX DE 200$
George Liu
UOHS 2020 - Gagnant du premier prix Elevator Pitch
ABSTRAIT
Le rhume est l'une des infections virales les plus fréquentes - et les plus gênantes - des voies respiratoires supérieures. Si les symptômes sont généralement bénins, le vecteur aérien reste très contagieux et contribue à des centaines de millions de journées d'école et de travail manquées chaque année dans le monde. Sur l'ensemble des cas de rhume, plus de 50 % sont causés par des sérotypes de rhinovirus, dont l'infection dépend largement de l'adhésion virale aux récepteurs de la molécule d'adhésion intercellulaire 1 (ICAM-1) sur les surfaces ciliées des cellules épithéliales nasales humaines. Bien que certains médicaments et antiviraux soient en cours de développement contre le rhinovirus, ils sont rarement utilisés en clinique car ils sont souvent peu pratiques et/ou non viables. Ce projet de recherche propose le génie génétique des récepteurs ICAM-1 à la surface d'E. coli comme essai préliminaire pour déterminer l'efficacité d'un châssis bactérien dans la séquestration d'un virus eucaryote. Des techniques de biologie synthétique seront utilisées pour cloner le gène approprié dans E. coli, la cytométrie de flux sera utilisée pour tester l'expression d'ICAM-1, la virulence sera évaluée par un test de plaque et les concentrations de rhinovirus dans l'aérosol seront mesurées avant et après avoir traversé un canal nasal « fictif » colonisé par notre E. coli modifié. Enfin, si le châssis d'E. coli s'avère efficace pour immobiliser les particules de rhinovirus, les mêmes principes pourront être appliqués aux microbes commensaux très abondants qui vivent naturellement dans le canal nasal humain.
PRIX DE 150$
Maria Madana
UOHS 2020 - Gagnant du 2e prix Elevator Pitch
ABSTRAIT
La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est un trouble de la fonte des muscles squelettiques causé par une déficience en dystrophine. La dystrophine n'est pas seulement une protéine structurelle, elle est également impliquée dans la polarisation des cellules souches musculaires squelettiques activées (CSM) avant leur division. L'absence de dystrophine entraîne une diminution des progéniteurs musculaires et, par conséquent, une altération de la régénération des tissus. En utilisant des animaux modèles, nous avons découvert que Wnt7a et EGF peuvent moduler la dynamique de division des CSM et améliorer la pathologie DMD en augmentant l'expansion des CSM et l'engagement dans la régénération des tissus, respectivement. Ce projet vise à utiliser des cellules souches pluripotentes induites (iPSC) de donneurs sains et de donneurs atteints de DMD, différenciées en cellules de type MuSC, afin d'étudier si Wnt7a et EGF peuvent moduler de la même manière la dynamique de division des cellules progénitrices de type MuSC chez l'homme. Nous visons également à générer des iPSC isogéniques sans dystrophine à partir de lignées de donneurs sains afin d'identifier si les différences de traitement par Wnt7a et EGF entre les lignées saines et les lignées DMD sont spécifiquement attribuées à la déficience en dystrophine. Nous pensons que ce projet fournira des preuves translationnelles pour l'application de ces candidats thérapeutiques à la lutte contre la pathologie de la DMD.
PRIX DE 100$
Dakota Cherry
UOHS 2020 - Gagnant du 3ème prix Elevator Pitch
ABSTRAIT
Le suicide est devenu la deuxième cause de décès chez les jeunes autochtones au Canada. Pourtant, les approches actuelles en matière de santé mentale n'ont pas réussi à résoudre cette crise de manière adéquate, car elles s'appuient sur des modèles de traitement occidentaux stricts qui n'intègrent pas les conceptions autochtones de la santé et de la guérison. En outre, l'éloignement de la plupart des communautés indigènes et le taux de rotation élevé des thérapeutes non indigènes constituent des obstacles à la conception et à la mise en œuvre de programmes de soins de santé mentale accessibles et à long terme. Cette recherche vise à explorer comment la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), une approche de traitement à faible risque et fondée sur des données probantes, peut être modifiée pour créer une modalité thérapeutique adaptée à la culture et employée par les aînés de la communauté dans le nord de l'Ontario. Des études cliniques antérieures menées auprès d'un échantillon d'indigènes maoris ont montré qu'une variante culturellement adaptée de la TCC, comprenant des éléments spirituels et des valeurs collectivistes, réduisait efficacement les symptômes d'anxiété et de dépression des participants dans une proportion pouvant atteindre 90 %. Une autre étude a formé des praticiens de santé mentale non autochtones à la TCC à l'aide de modules de télépsychiatrie, qu'ils ont ensuite utilisés avec succès pour réduire la dépression parmi un échantillon de jeunes autochtones du nord-ouest de l'Ontario. Cette étude va au-delà de la recherche existante pour analyser comment la formation des aînés de la communauté, par opposition aux praticiens non autochtones, à la TCC adaptée à la culture peut mieux faciliter la guérison au sein de la communauté. Les anciens sont très respectés dans la plupart des cultures indigènes et constituent déjà des sources informelles de soins de santé mentale. On espère donc que la formation des aînés au moyen de modules en ligne élaborés en collaboration avec des thérapeutes et des gardiens du savoir indigènes débouchera sur une modalité thérapeutique plus accessible et adaptée à la culture afin d'améliorer les résultats en matière de santé mentale chez les indigènes.
bottom of page